Le temps du jubilé est ouvert par le Pape François à Noël. En ouvrant la porte sainte de la Basilique Vaticane et en la franchissant, le Pape nous invite à investir ce temps de conversion et de réception de grâces abondantes. Notre Seigneur n’est jamais avare de grâces et l’Église puise dans ce trésor infini de grâces de son divin Rédempteur.
En nous associant à la démarche proposée par l’Église, nous entrerons dans le flux de grâces qu’elle nous promet. Le thème que le Pape nous indique « Pèlerins d’Espérance » précise la démarche qui doit être la nôtre. En redécouvrant l’initiative de l’amour premier du Seigneur, de cet amour rédempteur, inconditionnel et irrévocable, nous ouvrons nos âmes à la joie divine et cela suscite l’espérance en ses promesses pour aujourd’hui et pour l’avenir.
Reconnaître la souveraineté du Seigneur sur ce monde qu’il a créé est générateur de d’espérance. Nous pouvons souhaiter que l’espérance s’affermisse toujours davantage en chacun de nous.
La grâce de l’indulgence plénière prend la couleur particulière d’être signe concret de grâces et marque la profondeur de l’action de Dieu en nos vies. Nous savons qu’il n’est pas toujours possible de réparer les conséquences de nos fautes. Si le pardon est acquis par l’absolution, l’indulgence vient remettre les conséquences spirituelles de notre incapacité à la réparation des dégâts causés par nos péchés. Ce n’est pas une prime à l’inertie mais un encouragement à nous convertir en profondeur et « à dénouer les liens de servitudes. »
Le Pape François nous demande d’être semeurs de signes d’espérance auprès des plus faibles mais aussi auprès de la jeunesse. Nous serons d’autant plus ardents à l’être que nous aurons été rénovés, nous-même, spirituellement.
Le pèlerinage associé à l’année jubilaire est un déplacement géographique, vers Rome ou vers une porte sainte diocésaine locale ; il représente un effort intérieur personnel à se mettre en route vers le Seigneur. Il faut essayer de bouger, d’aller ailleurs pour devenir autre, pour devenir celui que Dieu espère et en qui il se réjouit. Il s’agit de notre conversion qu’une route peut nous aider à accomplir.
Cette année jubilaire est donc une chance à saisir pour enrichir nos vies et celles de nos communautés : familiale, amicale, paroissiale, sociale, professionnelle etc. de l’espérance qui nous habite.
« L’espérance ne déçoit pas » tel est le titre de la bulle d’indiction du pape. Nous allons donc nous lancer dans cette nouvelle année comme des porteurs d’espérance. Durant l’année jubilaire nous serons invités à nous rendre dans les lieux jubilaires du diocèse et à Rome pour ceux qui le pourront.
Notre Archevêque, Mgr. Ulrich Laurent, nous fait l’honneur de sa présence chez nous à Bercy en ce dimanche. Occasion de le rencontrer et de prier avec lui au cours de cette fête du Baptême de notre Seigneur Jésus-Christ, gage de notre espérance.
Père Anatole DEDEGBE
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