Accueillons le Christ et adorons Dieu
Le thème sur les fins dernières nous est proposé ce dernier dimanche de l’année liturgique et nous accompagne toute cette semaine jusqu’à l’entrée dans l’Avent dimanche prochain.
Jésus nous rappelle aujourd’hui que si nous l’avons accueilli par Marie dans le mystère de l’Incarnation, nous devons aussi nous préparer à accueillir son retour comme nous le professons dans le Credo : « Il reviendra… ». Et il nous invite à la vigilance en faisant attention aux signes des temps et en restant prudent puisque « ce jour et cette heure-là, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père ». Notre attente, loin d’être passive, doit être active ; c’est un acte d’espérance qui se manifeste par la conversion dans l’amour, dans la louange, l’émerveillement et l’adoration. C’est pourquoi nous nous sommes proposés aujourd’hui, après la célébration eucharistique dominicale, de nous retrouver pendant une petite heure dans l’après-midi de ce dimanche pour un temps d’adoration communautaire devant le Saint -Sacrement.
En venant prier dans le silence devant l’hostie consacrée et exposée, nous nous mettons à l’école de Jésus et sous son regard bienveillant et miséricordieux. Votre présence est la réponse à la présence du Seigneur qui, le premier, nous a aimé. Et qui n’est pas touché en passant du temps devant Jésus-Hostie ? Le silence, la beauté de l’autel, le recueillement des autres adorateurs, tout participe à vivre un moment paisible près du cœur de Jésus. C’est un temps donné, une pause, pour se laisser aimer par le Dieu d’amour infini, et recevoir ses grâces.
Adorer, c’est prendre le temps de l’écoute, près du Seigneur, comme Marie, la sœur de Lazare, au sujet de laquelle Jésus déclare qu’elle a choisi la meilleure part. C’est par-dessus tout un moment favorable pour recentrer nos vies sur Lui. Venons, accueillons le Christ et adorons Dieu !
As-tu quelque chose à demander pour quelqu’un ? Viens ! Dis-lui son nom et ce que tu voudrais qu’Il fasse maintenant pour lui…
Et toi-même, te demande le Seigneur, n’as-tu pas besoin de quelque chose ? As-tu actuellement un projet ? Viens ! Expose-moi ton projet. Qu’est-ce qui te préoccupe ? Que penses-tu ? Que désires-tu ? Que puis-je faire pour toi, pour ton frère, ta sœur, tes amis, ta famille, tes supérieurs, que voudrais-tu demander pour eux ? Si un projet échoue, dis-le-moi : je te donnerai les raisons de l’échec. Ne voudrais-tu pas me gagner à ta cause ?
Dis-le-moi franchement et demande-moi de te venir en aide.
Père Anatole Dédégbé
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