Trouver sa route !
Nous pouvons encore avoir des souvenirs de vacances et, par exemple, d’avoir parcouru des sentiers de grande randonnée et d’avoir perdu notre chemin pour ne pas avoir tenu compte des signaux qui le balisent, ou ne pas les avoir découvert.
L’évangile de ce dimanche nous propose, lui, trois paraboles où nous voyons des personnages en recherche, comme si quelque chose ou quelqu’un avait été perdu et demandait à être retrouvé.
Ainsi de la parabole de la brebis perdue, de celle de la femme qui cherche une pièce dans sa maison et de la célèbre parabole de l’enfant prodigue.
La plupart du temps, dans la méditation, on s’arrête au dénouement. On se réjouit à juste titre de ces retrouvailles.
Peut-être est-il bon aussi de s’arrêter à la démarche des chercheurs.
La recherche est une attitude humaine profondément ancrée dans notre culture : recherche scientifique, technologique, médicale, astrale, etc.
Et tout simplement au niveau de nos vies ordinaires chacun, d’une manière ou d’une autre, revêt l’habit du chercheur.
On cherche ce qui a été perdu mais aussi ce qui n’a pas encore été découvert.
Chercher fondamentalement pour nous a rapport au sens, c’est-à-dire à la direction et à la signification. On cherche sa route, ou à la retrouver si on l’a perdu. On cherche le sens de sa vie.
Particulièrement en ce temps de rentrée, nous pouvons nous identifier ainsi à l’un ou l’autre de ces chercheurs de l’Evangile pour donner sens à nos vies et rencontrer Dieu.
Mais bien sûr dans ces personnages que sont le berger, la femme dans sa maison et le père de l’enfant prodigue, nous y reconnaissons surtout l’image de Dieu, Père de Jésus et notre Père, qui n’a de cesse de chercher et de rencontrer chacun de nous de manière unique et personnelle.
Pour notre plus grande joie et la sienne quand cela arrive.
Puisse cette année, pour tous, être riche de découvertes sur les chemins plus ou moins balisées que notre vie en société, et en Eglise, nous propose.
Soyons donc cette année, ensemble, des chercheurs de vie et des chercheurs de Dieu.
« Mon âme n’est pas en paix tant qu’elle ne demeure en toi » (saint Augustin)
Père Edouard Bois
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