Eucharistie, présence de Jésus-Christ
« Le Seigneur crucifié et ressuscité est vraiment, réellement et substantiellement présent dans l’Eucharistie et le demeure tant que subsistent les espèces du pain et du vin. On lui doit non seulement le plus grand respect mais notre culte et notre adoration. C’est là le Cœur de l’Eglise, le secret de sa vigueur ; elle doit toujours veiller avec un soin jaloux sur ce mystère et l’affirmer dans son intégralité. » (Jean Paul II, message au congrès eucharistique de Lourdes, 21 juillet 1983.)
On parle de présence « réelle » parce qu’elle est substantielle, et que par elle, le Christ se rend présent tout entier par son corps, son sang, son âme et sa divinité. On ne peut absolument pas dire que cette présence réelle est un symbole. Les apparences sont les mêmes mais la substance (la réalité) a changé : ce n’est plus du pain mais le Corps du Christ qui renouvelle ou réactualise l’offrande de sa vie pour réparer nos péchés, nous sauver et nous donner la vie divine, qui est la vie éternelle : ce miracle se réalise à chaque messe au moment de la consécration !
Quand l’Église nous invite à célébrer la fête du Saint-Sacrement, appelée aussi fête du Corps et du Sang du Christ ou encore Fête-Dieu, elle veut nous aider à affermir notre foi dans cette présence du Christ ; et parce qu’il est vraiment présent, chacune et chacun d’entre nous peut, lui aussi, devenir vraiment présent au monde et aux autres humains, comme quelqu’un qui est prêt à donner, pas simplement un réconfort moral ou partagé quelque sentiment de solidarité mais surtout quelque chose de ce qu’il reçoit du Christ qui se donne totalement.
Que les enfants du catéchisme qui se sont bien préparés à cette rencontre eucharistique et d’amitié avec Jésus, et qui communient pour la première fois aujourd’hui, profitent, comme nous, de la grâce de la rédemption qui nous est offerte quand nous communion au corps et au sang du Christ.
Que cette grâce produise en nous tous ses effets !
Père Anatole Dédégbé
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