« Au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »
Ce dimanche, voici une grande fête au cœur du mystère chrétien qui vient célébrer l’unicité de Dieu mais aussi le mystère du Dieu Amour. En effet, elle exprime cette réalité mystérieuse d’un seul Dieu dans l’unité d’amour de trois personnes distinctes, égales et indivisibles.
Le dogme de la Trinité a été tardivement instauré au XIIIème siècle, entre la Pentecôte et la fête Dieu ou du Saint Sacrement qui aura lieu le 16 juin.
Mais il faut se souvenir que ce dogme n’est pas le fruit d’une élaboration philosophique. C’est la Révélation elle-même. Dès la prédication évangélique, la Trinité est au cœur de l’annonce. C’est ainsi qu’à la fin de l’évangile de saint Matthieu (Mt, 28, 19), le Christ ordonne aux apôtres : « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit ».
En effet, la Sainte Trinité se manifeste dès notre baptême, par le signe de Croix, symbole et prière des chrétiens, mais aussi durant la liturgie eucharistique à plusieurs reprises.
Aujourd’hui, saint Jean nous interpelle en affirmant que l’Esprit de Feu, l’Esprit de Vérité, va venir sur nous pour que nous puissions faire l’expérience d’ entrer dans l’intimité de Dieu.
Soyons à l’écoute et laissons-nous guider par l’amour de Dieu ; l’Esprit de Vérité nous fera entrer peu à peu dans le mystère de la foi, et en particulier dans celui de la Sainte Trinité.
Cette quête de la Vérité doit nous permettre de nous abandonner dans les mains de Dieu avec confiance. Oui Seigneur, pas ce que je veux mais ce que tu veux !
Alors, remplis de l’amour de Dieu, nous pourrons être féconds et poursuivre notre mission, notamment auprès de ceux qui ne connaissent pas encore notre Sauveur.
Que l’Esprit de Vérité nous rende confiants et audacieux !
Et que la Bienheureuse Elisabeth de la Trinité nous aide à prier :
« O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si mon âme était déjà dans l’éternité ; que rien ne puisse troubler ma paix ni me faire sortir de vous, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre mystère ! Pacifiez mon âme. Faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là, tout entière, tout éveillée en ma foi, livrée à votre action créatrice ».
François Lalau, diacre permanent
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